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Bonne lecture!

jeudi 19 décembre 2013

EU1169/2011 : PLUS D’INFORMATIONS SUR LES PRODUITS ALIMENTAIRES DANS LA VENTE À DISTANCE

La Commission Européenne a publié une réglementation (UE 1169/2011) dédiée à améliorer l’information des consommateurs dont l’entrée en vigueur est prévue en décembre 2014.

Elle indique que « la libre circulation de denrées alimentaires sûres et saines constitue un aspect essentiel du marché intérieur et contribue de façon notable à la santé et au bien-être des citoyens, ainsi qu’à leurs intérêts économiques et sociaux. Afin d’atteindre un niveau élevé de protection de la santé des consommateurs et de garantir leur droit à l’information, il convient que ceux-ci disposent d’informations appropriées sur les denrées alimentaires qu’ils consomment. Les choix des consommateurs peuvent être influencés, entre autres, par des considérations d’ordre sanitaire, économique, environnemental, social ou éthique. L’un des principes généraux de la législation alimentaire est de fournir aux consommateurs une base pour choisir en connaissance de cause les denrées alimentaires qu’ils consomment et de prévenir toute pratique pouvant induire le consommateur en erreur. »
L’article 14 de cette réglementation précise donc que les consommateurs devront avoir accès à toutes les informations avant l'acte d'achat même si celui-ci est réalisé sur un site de vente en ligne. Un certain nombre de mentions obligatoires comme la liste des ingrédients, les allergènes, les informations nutritionnelles... devront être facilement compréhensibles et visibles par les consommateurs sur ces sites.
Afin de permettre aux entreprises de se mettre en conformité avec cette réglementation, un certain nombre d’entreprises réunis au sein de GS1 ont élaboré des recommandations sur les standards GS1 à utiliser dans ce cadre, dont le principe est de faciliter le partage des informations obligatoires :
  • entre industriels et distributeurs grâce à l’utilisation de la GDSN (Global Data Synchronisation Network),
  • Ces travaux ont déjà permis de définir la liste des informations obligatoires.
  • Une modification va également être faite dans les règles de codification des produits afin de distinguer par des codes différents tout changement dans la liste des allergènes.
L’objectif est maintenant de mettre en place un réseau de catalogues électroniques permettant aux industriels de gérer plus facilement l’ensemble de ces informations obligatoires pour leurs produits et de pouvoir transmettre ces informations et leurs mises à jours automatiquement à leurs clients distributeurs. Le déploiement de ce réseau de catalogues et le partage des informations obligatoires se fera sur l’année 2014 afin d’être prêt pour l’entrée en vigueur du règlement le 13 décembre 2014.
GS1 va accompagner l’ensemble des entreprises concernées tout au long de cette année au travers de réunions d’informations, d’un support téléphonique et de formations.

Consulter le règlement, cliquez-ici

ENJEUX ET PERSPECTIVES, LES ENTREPRISES TÉMOIGNENT

ENJEUX ET PERSPECTIVES, LES ENTREPRISES TÉMOIGNENT


Les entreprises réunies autour de GS1 dans le travail de réflexion et de standardisation des solutions à apporter autour de la réglementation, vous livrent leur éclairage…

Témoignages de Menouar Lounes, Responsable Référentiel, Cora/Provera et Hervé Laureau, Directeur Logistique, Unilever, Co-chairs du Comité de Pilotage "Réglement UE 1169/2011 pour les sites de vente à distance".

Quels sont les enjeux de la réglementation 1169/2011 pour les acteurs distributeurs et industriels ?

Menouar Lounes :
Pour les distributeurs, il s’agit clairement d’un enjeu de taille, compte tenu de la volumétrie des produits concernés (plus de 70 000 produits alimentaires pour un hypermarché), sachant que l’obligation d’affichage les impacte directement pour les marques distributeurs, et surtout pour les sites de vente en ligne, qui supportent la même obligation réglementaire.
Pour Cora, l’enjeu sur les sites Drive est particulièrement important au regard du nombre de référence en ligne le plus important de la grande distribution en France (25 000 produits alimentaires).
Cette réglementation pousse l’ensemble des acteurs de la chaîne à revoir la gestion des informations au sein des équipes et des outils.
Donc, en plus d’un enjeu commercial vis-à-vis de nos clients, nous devons faire face à un défi conséquent d’organisation et d’optimisation des hommes et des systèmes.
Hervé Laureau :
Nous avons identifié très clairement deux enjeux stratégiques liés directement à la mise en place de la réglementation. L'un concerne l'organisation interne des entreprises et le second la transmission des informations. 
Les mises à jour sur le packaging sont une pratique habituelle pour les industriels, le vrai défi qu’apporte cette réglementation réside dans la structuration de l’information au sein de l’entreprise, cela implique en interne beaucoup plus de coordination, une gestion de l’information plus centralisée qu’auparavant.
L’information produit qui apparaît sur le packaging est souvent dispatchée au sein de différentes équipes, R&D, marketing, et le partage de cette information de façon structurée à nos clients distributeurs notamment pour les sites de vente en ligne, va forcément induire une coordination accrue. Elle doit être centralisée, validée avant d’être publiée. C’est un enjeu interne important car multifonctionnel qui implique aussi une évolution en termes d’outils qui soient en mesure de réunir toutes ces informations (ingrédients, tableaux nutritionnels, allégations, …) au même endroit. Aujourd’hui, il faut qu’un dialogue sur l’information produit s’instaure, de la même façon qu’il s’est construit il y a quelques années pour les informations logistiques (taille des cartons, les poids, …).

Le consommateur cherche à être de plus en plus informé sur la nature et l’origine des produits, comment pensez-vous que cette réglementation contribuera à rendre le consommateur plus averti.

Menouar Lounes :
Cette réglementation est louable au regard de l’intérêt croissant des consommateurs quant au réel contenu des produits qu’ils se procurent.
Par contre, la masse d’information à fournir présente un vrai risque de lisibilité. Elle n’apportera des avantages aux consommateurs que si cette information est structurée, notamment sur les sites de ventes en ligne. Si nous réussissons à indexer les données à des moteurs de recherches avec des critères de sélection et / ou d’exclusion (comme pour les allergènes), les internautes trouveront un réel intérêt à disposer de tant d’informations.
Hervé Laureau : 
Cette réglementation s’inscrit dans une démarche de transparence que les industriels cherchent à développer toujours plus.
Pour un consommateur qui n’a pas pour habitude de chercher de l’information, l’impact de la nouvelle réglementation sera nul. Pour celui qui souhaite se renseigner sur la composition des produits, sur les aspects allergènes par exemple, il sera totalement satisfait. Désormais, avant même son achat, il pourra disposer en amont de toutes les informations sur le produit.

Une bonne synchronisation et le partage de l’information entre partenaires commerciaux sont l’approche retenue, quels conseils souhaiteriez-vous donner aux entreprises ?

Menouar Lounes :
La collaboration entre industriels et distributeurs dépasse le cadre réglementaire. Il faut toujours garder l’objectif de mieux servir nos clients et se donner les moyens de bien vendre les produits. Si on veut assurer une commercialisation rapide, les aspects administratifs et réglementaires ne doivent pas constituer d’entraves.
Ces dispositions réglementaires sont l’occasion pour chaque entreprise, quelle que soit sa taille, d’aller plus loin dans l’optimisation de sa gestion des données. Il faut donc les percevoir comme une chance de professionnalisation accrue, notamment dans le domaine de la vente en ligne.
Pour obtenir la fluidité dans les échanges d’informations, la synchronisation au travers de la GDS (Gestion des données synchronisées) constitue le moyen le plus privilégié de par son automatisation et sa traçabilité.
Hervé Laureau :
Cette réglementation est une opportunité pour les entreprises, de remettre à plat toute la gestion des informations au sein de leur structure et c’est aussi l’occasion de s’assurer d’une parfaite gestion, non seulement des informations logistiques mais aussi des informations techniques du produit.
Une vraie professionnalisation de la gestion de l’information s'impose. Elle permettra de se détacher de l’échange d’informations par fichiers excel et d'opter vers plus d’automatisation, de standardisation et donc d’usage de la GDS. Une des principales conséquences positives de l’utilisation de la GDS est la réduction des coûts administratifs pour les PME et TPE. Cette nouvelle réglementation devrait inciter les distributeurs à l'usage de réseau synchronisé car cela deviendra de plus en plus compliqué de gérer toutes ces informations sur des fichiers excel.

Parlez-nous en quelques mots des travaux réalisés au sein de ce groupe et de l’importance de la concertation dans ce type de dossier ?

Menouar Lounes :
La coordination assurée par les équipes de GS1 nous permet de mener ce projet dans un climat d’échange très productif. Les intérêts des entreprises en jeu sont pris en compte dans le cadre d’un objectif bien défini et partagé.
Pour réussir l’échange et le partage des données entre tous les types d’entreprises, en plus du canal pur GDS, différentes pistes sont à l’étude pour trouver des solutions alternatives, tout en respectant le format standard. Par exemple, en s’appuyant sur des prestataires, comme les catalogues électroniques certifiés.
Ces orientations sont définies, grâce notamment aux multiples contributions des entreprises participant aux groupes de travail.
Hervé Laureau :
Ce groupe a permis de mettre en exergue le rôle accru de GS1 au niveau européen qui doit travailler à plus d’harmonisation européenne pour la mise en place des standards et de leur utilisation face à cette réglementation. La réponse à ce règlement ne peut pas être franco-française, une entreprise française qui livre dans plusieurs pays va être confrontée à cette problématique, d'où l'importance des travaux européens pour s'aligner sur la mise en oeuvre opérationnelle.

vendredi 13 décembre 2013

SE PRÉPARER AUX EXIGENCES RÉGLEMENTAIRES

Un dispositif complet d’accompagnement est désormais proposé par GS1 afin d’accompagner les entreprises à répondre aux exigences réglementaire…

GS1 France, dans sa mission d’accompagnement des entreprises dans la mise en œuvre des standards, met en place, dès le mois de décembre, un ensemble de services permettant de comprendre le règlement 1169/2011 et de connaître les solutions GS1 définies pour aider les entreprises à y répondre.

Ces services vont prendre la forme :
  • D’une page web dédiée regroupant tous les documents et toutes les informations relatifs au règlement 1169/2011 : cliquez ici .
  • D’une assistance technique accessible par téléphone au 01.40.95.54.10 (demander l’équipe support 1169) et par mail à l’adresse suivante.
  • De formations à distance (webinar) d’une heure reprenant les exigences du règlement et les solutions GS1 pour y répondre. Dates et inscription, cliquez ici .

LISTE DES DONNÉES FICHE PRODUIT

Dans le cadre de la réglementation UE N°1169/2011, le conseil d’administration de GS1 France a validé le 25 novembre dernier, la liste des mentions obligatoires qui devront figurer sur les produits alimentaires à destination des consommateurs. Ce nouveau règlement permettra d’offrir une meilleure information au consommateur sur les denrées alimentaires. 

Désormais les produits vendus en magasin et les produits vendus en ligne devront être sur un même pied d’égalité concernant les mentions obligatoires. Cette liste de données a été élaborée en présence d'entreprises utilisatrices.
La liste des données ci-jointe récapitule, de manière non exhaustive, certaines mentions obligatoires d’information des consommateurs sur les denrées alimentaires. Telles que résultant notamment du Règlement UE N°1169/2011 du Parlement Européen et du Conseil du 25 octobre 2011 et de différentes réglementations verticales et/ou spécifiques.
Il appartient à chaque opérateur de vérifier l’exactitude des informations mentionnées et de compléter cette liste le cas échéant. La présente liste ne saurait engager la responsabilité ni de GS1 France ni de toute entreprise ou fédération ayant participé à son élaboration.
Liste des données infos consommateurs Cliquez ici

lundi 2 décembre 2013

Lancement des travaux sur l’information produit pour le petit et gros électroménager

Le Comité de pilotage Multicanal chargé de déployer collectivement les standards GS1 auprès des entreprises du secteur du e-commerce et de la distribution physique, a décidé de se focaliser sur l’amélioration du processus d’échange de fiches-produits sur les familles de produits à forte volumétrie : blanc/brun, jeux/jouets et textile. 

Les travaux seront conduits au sein d’un groupe de travail, constitué des fabricants des familles de produits concernés, des sites marchands dédiés à leur vente, des distributeurs ainsi que des prestataires informatiques de bases de données. Les premiers travaux ont débuté sur les jeux/jouets et se poursuivront sur les produits blancs (électroménager). 

Une réunion est planifiée le Mardi 28 Janvier 2014 de 14h00 à 17h00 afin d’analyser les besoins des utilisateurs et permettra ainsi de déterminer avec l’ensemble des acteurs, les familles de produits à traiter en priorité et le calendrier des travaux. La réunion se tiendra dans les locaux de GS1 France, 2 rue Maurice Hartmann 92137 Issy-les-Moulineaux Cedex.

Si vous souhaitez participer à ces travaux, merci de vous inscrire auprès de  isabelle.chastel@gs1fr.org